Ecriture d'une nouvelle page

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mardi 16 février 2016

Vacances !


Le moment tant attendu est arrivé ! Nous profitons de nos 9 heures de traversée pour écrire un petit article sur nos derniers jours. Retour en arrière : 

Les deux dernières semaines à la ferme ont principalement consisté à démonter une ancienne porcherie et creuser des tranchées pour enterrer des fils électriques. La chaleur s’est amoindrie tout au long des 2 semaines passant de 40°C à environ 25°C. Nos dernières traites se sont déroulées sous la pluie, comme pour avoir un avant-goût de la Tasmanie. La veille de notre départ, Kelvin a organisé un barbecue en invitant l’ensemble des personnes que nous avons côtoyé sur la ferme. Ce fût l’occasion de dire au revoir à tout le monde et de prendre une bonne dose de viande. 

Robinson le retour!
Le lendemain, nous prenons la route pour visiter la proche région. Nous allons ainsi à Cohuna, une ville de moins de 3000 âmes sur la rivière Murray, où nous faisons une petite marche touristique, profitant de notre nouvelle liberté. Drew et Léanne nous rejoignent ensuite avec les enfants pour partager un pique-nique avant de les suivre chez eux pour passer la nuit. Soirée jeux et discussions avant d’aller dormir dans leur hangar à grain, magnifiquement restauré en confortable studio. Pour le jour suivant, après un au revoir le cœur lourd, nous allons découvrir Boort, son lac et sa réserve d’oiseau. Nous apprécions nos nouvelles jumelles et observons avec passion ibis, spatules, aigrettes, perroquets, cacatoès, et autres bêtes à plumes. Nous nous motivons ensuite pour prendre la route de Bendigo, mais un supposé bref passage chez Sharolyn et Earl (les parents de Drew) nous emmène jusqu’au dîner et repassons une dernière nuit dans le studio de Drew. Une nouvelle et dernière soirée bien agréable, avant de prendre la route tôt le lendemain afin d’arriver à l’heure au garage de Bendigo pour changer les pneus avant et vérification du parallélisme.

Nous avons réalisé la suite de notre voyage à un rythme relativement lent (50 km/h par jour), nous laissant le temps d’aller dans les bibliothèques pour nous mettre à jour dans nos lectures agricoles et avancer sur nos projets. Nous retrouvons les plaisirs du camping, malgré des vents costauds, et renouons avec des plaisirs sains tels qu’une bonne patate à la braise avec du fromage.

Samedi, retour à la civilisation avec la découverte de Melbourne. On loupe de peu l’Open d’Australie mais nous arrivons en plein nouvel an chinois. Nous parcourons le centre de Melbourne avec ses nombreux gratte-ciels et immeubles aux architectures modernes et étonnantes et sommes surpris de trouver plus de galeries marchandes qu’à Paris (proportionnellement). Il est en effet facile de traverser tout le centre de Melbourne (s’étalant sur une dizaine de rues) en n’empruntant que des galeries et des magasins !

Le CBD (central business district) de Melbourne au bord de la rivière Yarra
Quand l'architecture moderne cohabite avec des styles plus classiques
2016 année du singe ... mais nous on reste des chevaux!


Melbourne et son street art

Pour fêter le début des vacances, nous nous sommes offert un restaurant japonais et le fameux train de sushis. Le principe est simple, on s’assoit devant un tapis roulant proposant des plats, on prend ceux qui nous plaisent et on paie à la fin en comptant le nombre d’assiettes. Chaque couleur d’assiette correspondant à un prix. Nous n’avons pas réussi à manger tout ce qui passait devant nous mais nous avons bien participé à la diminution des stocks. Pour l’après-midi, visite du marché de la reine Victoria, mélange des puces de Paris et des halles de Lyon. Nous avons ensuite passé un petit moment à la bibliothèque d’Etat pour admirer l’architecture, découvrir un peu plus l’histoire du Victoria et faire des parties d’échecs. La bibliothèque disposant d’une salle dédiée uniquement à ce jeu. Après cette journée de tourisme, nous avons repris le train vers là où nous avions garés la voiture (le parking à Melbourne pouvant atteindre jusqu’à 20$/heure) pour reprendre notre route. Objectif : trouver un endroit où dormir pas trop loin de la côte. C’est après 2 heures de voiture, dont une, sur des chemins où nous avons croisé une dizaine de kangourous, que nous avons monté notre tente de nuit, tels de vrais pros du camping. Le lendemain a été consacré à la plage, farniente le long de la Great Ocean road, admiration des surfeurs et surfeuses (habilité sportive et composition physique) et rafraichissement dans l’océan. Notre spot pour admirer ces sportifs n’est autre que Torquay, la capitale nationale du surf ! C’est en effet ici que se déroule la plus ancienne et plus prestigieuse compétition de surf du monde. C’est également à Torquay et sa région proche qu’ont été créés les célèbres marques Rip Curl, Quicksilver ou encore Billabong. Bref nous avons pénétré ici dans le temple du surf… sans pour autant surfer.  Et oui les vagues de ces plages renommées sont plus réservées aux pros qu’aux novices que nous sommes. Bien que certaines plages soient plus protégées et permettent aux débutants de glisser la wave, les locations de planches éloignées des plages et notre impossibilité de les déplacer en voiture nous ont contraint de juste nous baigner.

Petite marche sur les abords de la Great Ocean Road
Notre dernière soirée dans le Victoria se déroule autour d’un délicieux fish and chips sur le front de mer de Geelong, suivi d’une nuit dans la voiture pour être rapidement opérationnel au matin et prendre la mer pour la Tasmanie. Et c’est donc après une petite nuit (qui quand on y réfléchit est plus longue que si on avait fait la traite), que nous nous dirigeons vers le port de Melbourne et le Spirit of Tasmania 1. Comme d’habitude, lorsqu’il y a un impératif horaire nous loupons la sortie d’autoroute, nous nous perdons un peu et Pascaline se ronge les doigts pendant que Julien conduit sereinement. Nous arrivons à l’heure (notons le progrès : une demi-heure avant la fermeture d’embarquement) mais nous avons la mauvaise surprise de devoir jeter notre salade et la moitié de notre bidon d’essence… quarantaine et mesure de sécurité obligent. Enfin cela n’érode pas notre joie d’embarquer vers cette nouvelle région. Petit point sur la quarantaine. Entre chaque Etat d’Australie, le passage de certains produits est réglementé afin de limiter la propagation de maladie et protéger ainsi l’état sanitaire de l’Etat d’accueil. Les Etats les plus à cheval sur ces réglementations sont (jusque-là) le Western Australia et la Tasmanie avec une fouille de la voiture à la frontière. Ainsi notre salade et notre patate ont du arrêter leur voyage au port de Melbourne. En revanche ton miel, papa, a réussi à se faufiler grâce à l’organisation élaborée de la voiture… Rassurez-vous, ce pot de miel ne sera pas ouvert et donc ne pourra pas être une source de contamination ;)

Embarquement à bord du Spirit of Tasmania I

Voilà pour cet article, un prochain devrait arriver prochainement pour vous parler de notre première semaine tasmanienne.

A bientôt !

1 commentaire:

  1. Prenez pas de risques avec ce miel; dégustez le tous les deux en pensant à nous; la serviette de plage aux couleurs australiennes va faire sûrement son premier séjour à Pâques sur les plages rochelaises...en remplacement de la serviette corse; Bises à vous et à bientôt pour d'autres nouvelles

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