Attention déménagement en préparation, plus d’envoi de
courriers jusqu’à nouvel ordre.
Cela fait maintenant 3 semaines que nous travaillons chez
Dennis et Heather. Notre travail est assez varié et il y en a pour tous les
goûts. On vous avait déjà un peu parlé du travail avec les moutons mais l’absence
d’image a dû vous laisser sur votre faim. Voici donc comme promis une vidéo sur
laquelle vous pouvez remarquer la vitesse et la précision d’exécution.Cliquez ici!
Autrement, nous avons également eu l’occasion de travailler
avec les bovins. En effet, Dennis ayant fait appel à un « gynéco »
pour faire un diagnostic de gestation de ses vaches, nous en avons profité pour
peser leur veau. Nous avons donc passé la matinée à rassembler les vaches dans
l’enclos et les séparer de leur veau (5 à 7 mois). Une fois les différents
groupes de veaux réalisés, nous sommes passés aux pesées. Mon rôle était très
simple puisque qu’il consistait à noter le poids du veau dans le cahier de bord
du troupeau. En revanche pour Julien, c’était un peu plus corsé…. En effet une
vache n’est pas un mouton que ce soit en taille ou en caractère… il y a eu
quelques frayeurs ! Mais ne vous inquiétez pas Julien a rapidement
pris le coup (et pas de pied !) et après 10 minutes à se faire tourner en
bourrique il est devenu un vrai matador ! Et… top à la vachette !
L’après-midi a été consacré aux diagnostics de gestation et
à la reconduite des vaches dans leurs paddocks. Pour le diagnostic, comptez en
moyenne moins de 30 secondes par vache. Le gynéco, qui n’est en fait qu’un diagnostiqueur
(son activité consiste uniquement à diagnostiquer les vaches et brebis gestantes,
ni plus ni moins), insère par voie transrectale une sonde à ultrasons et
cherche la présence d’un embryon. Le résultat est donc juste positif ou négatif,
et il n’y a pas d’informations sur le sexe, la date de mise bas ou la viabilité
de l’embryon. Dans le cas de brebis, il peut cependant être demandé de compter
les embryons, afin que le fermier regroupe les brebis en fonction du nombre
d’agneaux qu’elles attendent… les besoins alimentaires étant différents pour
nourrir 1 ou 2 agneaux. Pour les vaches les cas de gémellarité étant beaucoup
moins répandus, la connaissance du nombre d’embryon n’est pas nécessaire.
D’autre part, les végétaux viennent également agrémenter nos
journées. Julien a ainsi adopté un nouveau jardin et comme les précédents, il
s’en occupe comme si c’était le sien. A l’heure d’aujourd’hui, les carottes,
haricots, salades, courgettes, maïs, petits pois, betteraves, concombres et cornichons
sont semés et les tomates et poivrons plantés. Julien veille quotidiennement
sur ses petits protégés et attend les consignes de Dennis pour semer la suite.
Toujours dans ce contexte végétal, nous avons eu l’occasion
de faire nos Stéphane Marie (cf. émission de jardinage « Silence, ça
pousse ! » sur France 5) puisque nous avons planté un avocatier dans
les règles de l’art. Un trou d’un mètre de large pour 0,80 de profondeur, ajout
de graviers au fond et mélange d’éléments grossiers type sable au sol argileux pour
le drainage, apport de gypse pour augmenter le pH et enfin un amendement à base
de fientes de poules autour de la motte. On attend plus qu’il produise de beaux
fruits !
Enfin, mise à part les taches ponctuelles comme couper du
bois ou ramasser les branches et écorces sous les arbres nous jouons un peu
avec les tracteurs. Nous avons ainsi dû
déplacer et déballer des bottes d’enrubannage vielles de 6 à 7 ans… je ne vous
raconte pas l’horreur ! Pour ceux qui ne savent ce qu’est l’enrubannage,
c’est une forme de conservation de l’herbe. En gros, c’est une botte de foin
emballée dans 6 couches de plastique afin de la faire fermenter. L’objectif est
d’avoir un fourrage plus riche que du foin et qui est souvent utilisé dans les deux
ans. Six ans après qu’est-ce que ça donne (si les conditions de conservation
ne sont pas optimales)? Rien de beau ! Des bottes à moitié ouvertes qui se
sont un peu écroulées sur elles-mêmes et qui libèrent un jus jaunâtre…. Lors de
cette tâche déjà peu plaisante (sauf pour celui qui est dans le tracteur à
essayer de lever les balles), j’ai fait la rencontre d’un brown snake…. Et oui
encore un serpent ! Quand on rencontre un serpent, on est censé garder
notre calme et le laisser partir tranquillement....tout ce que nous n’avons pas
fait ! A sa vue à 50 cm de mon bras, j’ai bien sûr fait un bond en
arrière, crié, et sauté partout…. Comme nous devions encore travailler dans
cette zone et que ne voulions prendre aucun risque, un combat s’est engagé avec
le serpent… Deux armes s’offraient à nous… un couteau et le tracteur… Vous
l’avez compris, nous ne sommes pas téméraires, c’est donc un combat tracteur vs
serpent qui s’est déroulé. A partir de là, plus de suspense, après le premier
passage de roue, la victoire était bien engagée. Nous avons tout de même
rajouté 3 allers-retours dessus histoire de ne pas avoir de doutes…
Plus agréable, Julien s’est vu être impliqué dans la préparation
du foin. Il passe ainsi l’andaineuse (outil pour faire une belle ligne de foin prête
à enrouler en balle) devant Dennis qui fait les balles. Aujourd’hui, au moment
où j’écris, Julien fauche l’herbe.
Pour ma part, depuis une semaine je suis un peu au repos due
à une petite entorse. Je pourrais vous dire que je me suis tordue la cheville
en nageant trop vite devant un requin ou en essayant d’échapper à un koala
enragé mais non, rien de tout ça j’ai juste… descendu une marche… Pas
d’inquiétude à avoir, rien de grave ! Du repos et une chevillère feront
l’affaire.
Enfin, sur nos temps libres, nous continuons à visiter à
notre rythme l’île. Julien est retourné pêcher en mer et cette fois a été plus
chanceux puisqu’avec Dennis ils ont ramené une vingtaine de poissons (whitting
king georges). Les trois quart des poissons pêchés ont été remontés en 20
minutes…. A peine jetée à la mer que le coquillage avait fait son
affaire ! Une fois rentrés, les
poissons vidés et les filets levés, Heather nous a préparé un fish and chips
digne de ce nom.
Sinon nous sommes allé visiter la partie est de l’île, nous
avons profité de nos 6 mois pour manger au restaurant avec vue sur la mer,
déguster le miel local….
Ce week end nous sommes allés visiter le parc national local
et les paysages côtiers nous en ont mis plein les yeux ! La faune locale a encore été généreuse avec les
rencontres de serpent, goanna, koala, échidné, possum et oiseau bleu. Chaque balade nous offre plein de surprise,
plus ou moins agréable il faut le reconnaitre !
Un echidné ... hérisson local |
Possum |
Koala |
Serpent-tigre (Remarquez le gonflement de son cou... signe de menace) |
Lions de mer. Kangaroo island habite plusieurs colonies de lions de mer et otaries. |
Remarquable rock: encore une particularité géologique... un hippopotame? |
Goanna: Rencontre très fréquente! |
Mérion superbe: petit oiseau de couleur bleu vif pour les mâles. Les femelles ressemblent à des moineaux |
Admirals Arch |
Oeufs d'un Vanneau soldat: Oiseau à masque jaune qui nous avions rencontré la première fois à Darwin |
Aujourd’hui, Heather
nous a gentiment fait comprendre qu’il fallait que l’on réfléchisse fortement à
la suite puisqu’elle aimerait qu’on soit partit dans deux semaines… Nos
recherches de fermes vont donc être beaucoup plus actives !
On vous tient au courant d’ici 2 semaines pour vous dire où
on atterri et ce qu’on a vu sur notre route.
Ajout de dernières minutes: nous prendrons la route pour le Victoria en fin de semaine où nous avons trouvé un boulot dans une ferme laitière (600 vaches)...
By the way, voici la vidéo des émeus qui aurait du être postée au précédent article.
cliquez ici!
Ajout de dernières minutes: nous prendrons la route pour le Victoria en fin de semaine où nous avons trouvé un boulot dans une ferme laitière (600 vaches)...
By the way, voici la vidéo des émeus qui aurait du être postée au précédent article.
cliquez ici!
P.S : Le parcours du tour de France vient de tomber…. Et
les australiens ont hâte d’être en Juillet 2016. Le tour de France est ici très
apprécié pour les nombreux paysages qu’il montre. D’ailleurs lorsqu'on demande s’ils connaissent la France certains répondent « non,
mais je regarde le tour de France ! »
Bonjour Tous derriére les Australiens samedi pour la Finale
RépondreSupprimerJulien sème en chemin; vous allez récoltez au retour...pour l'avocatier n'attendez pas, j'ai acheté 2 avocats ce matin. Biz
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