Bon la suite a été un peu longue à venir, normal c’est moi
(Julien) qui m’en charge…
Alors depuis on est allé à la plage, à Cottesloe, banlieue
très huppée de Perth, temps magnifique, belle plage de sable fin, des corps
plutôt bien entretenus bronzage et silhouette bref on s’est senti encore un peu
étranger. La mer était froide avec de belles vagues, on y a juste trempé les
pieds, on nous a dit par la suite qu’il fallait choisir entre eau froide sans
danger ou eau plutôt chaude avec les requins… mais les plages fréquentées sont
très surveillées (hélicoptère, zodiac et sirènes si besoin), pas de quoi avoir
peur.
Autrement, on a goûté une bouteille de leur vin régional, du
rouge cépage Shiraz à 14°C ça peut monter jusqu’à 15, ce n’est pas à boire
pendant une chaude journée d’été. A cette occasion on a pu mieux faire
connaissance avec notre hôte, Laurena, originaire du Chili et arrivée en
Australie il y a 7 – 8 ans. Elle a montée, avec une amie, une entreprise d’aide
ménagère pour riche, sympathique comme idée. Au passage on a appris qu’en
Australie on pouvait être étudiant toute sa vie tout en travaillant à côté
40h/semaine, par contre vous n’avez pas le droit de redoubler il faut trouver
un autre domaine à étudier. Voilà si certains veulent immigrer en Australie, c’est
un moyen.
Sinon, pour couper court à toute rumeur, nous avons acheté
une TOYOTA. Ce n’est ni un van, ni un break mais une voiture plutôt confortable ;
modèle CAMRY de 2001 (photo à l’appui). Ici il semblerait que tant qu’une
voiture n’a pas dépassé les 300 000 km ça reste une bonne occasion, la
notre en a 215 on a donc de quoi voir venir. Enfin l’avenir nous dira si la
réputation de toyota est valable.
Vendredi soir on a dit au revoir à notre hôte, mais on n’avait
pas vraiment d’autre endroit où aller alors on a testé notre voiture… deux
nuits d’affilées. Pascaline a bien dormis. Moi, je suis un peu plus difficile. Point
positif, la pluie nous a bercés. Et oui, le weekend a été très pluvieux (80 mm)
à Perth. Samedi, on a quand même pu visiter le King’s Park, c’est un parc
botanique où on rencontre la flore d’Australie occidentale, très joli.
Dimanche, c’est une autre histoire, on est allé dans un centre commercial faire
quelques courses et on a passé une bonne partie de l’après-midi à chercher un
endroit où dormir…
Petit aparté : Ici, à Perth et sa banlieue, les
magasins ferment vers 21h le vendredi soir, mais le samedi soir quasiment tout
est fermé à 17h à l’exception de certains restaurants et des pubs (différents
des cafés). Par contre le dimanche les magasins rouvrent à 11h et ferment entre
15h et 17h. Ils pensent donc aux salariés qui peuvent sortir le samedi soir et
faire la grasse mat’ (certes petite) le dimanche matin.
Pour en revenir à nos moutons, le dimanche on souhaitait
vraiment faire une bonne nuit car le lendemain on avait de la route. Pascaline
a trouvé un job à 450 km au nord de Perth, pour un boulot de marquage d’agneaux ;
elle vous expliquera ça dans un prochain article (âme sensible s’abstenir ;)).
On a trouvé une hôte en fin d’après-midi grâce à airbnb, un hébergement pas
cher (40$), un lit double superbe et une douche très appréciable ! Notre
hôte, Thelma, une belle africaine (petite pensée pour toi papa) avec un enfant
d’environ 5 ans, Mason, et un gros toutou, Mia, nous ont fait un très bel
accueil. Elle est ingénieure dans le domaine des mines, premier secteur d’emploi
en Australie occidentale.
Lundi matin, on retourne dans le centre de Perth pour
terminer les démarches administratives pour la voiture et la banque, problème
pour effectuer des virements entre nos banques française et australienne
toujours pas résolu à ce jour mais on s’en sort quand même ! Lundi en
début d’après-midi, ça y est on prend la route pour Northampton. On se rend
vraiment compte qu’on est en Australie lorsqu’on quitte la (grande) ville et qu’on
prend la route, de longues lignes droites sur des routes à 2 voies limitées à
110 qui traversent de grandes plaines. On croise des grands troupeaux de bovins
et d’ovins sur des prairies sèches parfois arborées sur les contours. La
végétation varie un peu le long du parcours entre les eucalyptus, des buissons
et de l’herbe le tout sur un sol qui passe du gris au rouge en passant par l’ocre,
le gris clair ou le noir lorsqu’il y a eu un feu. Parfois, on aperçoit des collines
au loin. On a pris la brand highway et la north west coastal highway qui passent
dans les terres tout en longeant la côte (sur la carte car l’océan on l’a pas
vu souvent). La plus grosse ville qu’on a traversée est Geraldton, 50 km avant
notre point de chute à Northampton. C’est là-bas que je suis allé faire les
courses le lendemain, 100 km A/R pour trouver une sorte de Leclerc, c’est comme
faire Sablé – Le Mans mais en m’étant presque deux fois moins de temps, il n’y
a pas un rond-point pour t’arrêter entre-temps.
En arrivant à Northampton, on retrouve Dave, le patron de
Pascaline, la soixantaine avec un accent incompréhensible mais on le suit quand
même, il nous emmène à notre futur logement the old convent (l’ancien couvent).
C’est un backpacker, salle de bain, toilettes, cuisine partagés et cette
fois-ci les chambres sont avec deux lits séparés, on s’est donc empressé de les
réunir… Petit descriptif du lieu, tout d’abord il porte bien son nom, on est à
côté d’une église (qui ne sonne pas les heures) et d’une école catholique
(enfin je crois). L’ensemble est plutôt rudimentaire, mais on a de la chance la
douche a de l’eau chaude et de la pression, par contre les ustensiles de
cuisine sont dans un sale état… Le tout pour 50$ par nuit, ça fait un peu cher,
on a peut-être trouvé une solution de rechange, à suivre dans les prochains
épisodes.
Depuis qu’on est ici, notre rythme de vie a un peu changé.
Il est fini le temps où on se couchait à minuit et on se levait vers 10 heures comme
au début du séjour. Maintenant c’est levé à 5h45 et couché vers 21h. Ça change…
on vit au rythme du soleil qui lève vers 6h30 et se couche un peu avant 18h,
encore un mois de jour descendant.
Aller pour finir un échantillon des oiseaux qui chantent
pour nous matin et soir. On connait pas encore tout leur noms mais ça va venir.
La vedette revient aux pigeons roses… ce sont des cacatoès rosalbins ;). D’ailleurs
en tant que desperate househusband en recherche de fonds, je me demande si je
ne vais pas les capturer pour les envoyer en France, à plus de 1000€ pièce à l’animalerie
de Sablé ça vaudrait peut-être le coup^^.
Gros bisous de nous deux!!
Coucou les voyageurs!
RépondreSupprimerContinuez à nous faire rêver avec vos aventures!
Bisous à tous les 2 et Hop'solett
Nous attendons avec impatience la suite de vos aventures!
Nathalie, arnaud et les enfants
Bonjour aux pigeons roses,à Hop's olette et à vous deux.
RépondreSupprimerEn attente du prochain épisode.
Gros bisous de Annie,Prada et Robert